La Chine, devenue en 2013 la première puissance mondiale, est annoncée comme souffrant cependant d’un ralentissement de la croissance.
Le gouvernement prévoit quand même 7,4% de croissance cette année, et ceci ne manque pas de faire pâlir ceux des pays européens qui subissent la crise de plein fouet ! Pour ceux qui veulent travailler sur cet immense marché, il y a cependant un indice à prendre en compte : le basculement de la politique d’exportation vers la consommation extérieure. La classe moyenne à de nouvelles exigences dans sa consommation. Les articles de luxe s’arrachent. A titre d’exemple, les Chinois voudront toujours posséder le dernier modèle de voiture, comme marque visible de leur positionnement social… Les entreprises françaises s’installent sur place pour être proches de leurs clients. Elles cherchent à investir, bien que le gouvernement chinois tende à favoriser les investissements des entreprises locales au détriment des étrangers.
Cela n’empêche pas l’arrivée massive d’entreprises chinoises en France, en témoignent les rachats faits ou envisagés des aéroports et les prises de participation dans de nombreux groupes en France.
La menace n’est pas si grave quand on pense que les investissements chinois représentent en France plus ou moins 1% des IDE. Mais le gouvernement chinois, pour donner des moyens de réussir aux nombreux jeunes Chinois à haut potentiel, les pousse à développer des start-ups en France et en Europe. Le mouvement ne fera que s’amplifier, sachant que, en réponse, du côté français, les Régions créent des incubateurs pour regrouper les start-ups françaises dans le numérique, les Pme, sous la houlette de spécialistes, cherchent à se regrouper par secteurs pour investir le marché. Elles ont raison car être présent en Chine, c’est le défi à relever pour ceux qui ont pris conscience que nous sommes passés « de l’ère américaine à l’ère chinoise »…